La technique du film : un outil pour être précis et travailler de façon spécifique
Dans un précédent tutorat nous avons souligné l’importance de s’adresser à des événements spécifiques plutôt qu’à des problèmes globaux. Souvent c’est ce qui fait la différence entre ce qui apparait comme un échec ou une réussite spectaculaire. Malgré le fait que le concept soit facile à comprendre, quelques nouveaux venus ont du mal à le mettre en pratique. Il existe heureusement un outil qui simplifie beaucoup cette importante tâche.
Nous l’appelons « La technique du film », elle est expliquée de nombreuses fois dans les livres sur l’EFT et dans les formations.
Expliqué simplement, si le client peut faire un film mental de l’événement alors il s’agit automatiquement d’un évènement spécifique. Un film a un commencement précis et une fin précise dans le temps. Il a une intrigue précise et des personnages précis. Il contient des mots précis et des actions précises et génère des sentiments précis. En fait, si le client ne peut pas faire un film précis de son problème, cela signifie que le problème est formulé trop globalement.
Voici un exemple.
Supposons qu’un client formule son problème en disant, « Mon père a toujours abusé de moi. » Parce que cet abus est probablement inclu dans de nombreux exemples précis (événements spécifiques) d’abus, c’est bien sûr trop global. Si vous essayez de faire un film précis de cet abus, VOUS LES OBLIGEZ A ALLER DANS LA DIRECTION D’UN ÉVÉNEMENT SPÉCIFIQUE. Parfois, au lieu de faire un film précis, le client généralisera le problème de façon vague. Dans ce cas vous devrez le guider dans la bonne direction.
Pour vous donner quelques lignes directrices pour cette Technique du film, voici les procédures que l’EFT a perfectionnées avec le temps…..
D’abord, demandez au client, » si c’était un film, combien de temps durerait-il ? » Habituellement les clients donnent une réponse qui peut être mesurée en minutes. Cela reflète évidemment un événement spécifique. S’il vous dit , « plusieurs heures » ou « plusieurs jours, » alors vous pouvez supposer qu’il est encore trop global.
Demandez ensuite au client » Quel serait le titre? » Cela tend aussi à obliger à la précision. Le plus souvent il vous donnera un titre précis comme, « La bagarre dans la cuisine » ou « Mon accident dans la voiture de Maman. » Mais s’il vous donne un titre plus général, assurez-vous de vérifier son degré de précision.
Demandez-lui ensuite de se passer le film dans sa tête et d’évaluer l’intensité qu’il ressent MAINTENANT (pendant qu’il l’imagine) sur une échelle de 0-10. Autrement vous pouvez lui demander de DEVINER quel serait son intensité SI il devait l’imaginer en détails. En général le chiffre deviné est raisonnablement précis ET de deviner permet d’éviter aux clients de la douleur émotionnelle. Ensuite faites plusieurs séries d’EFT sur » ce ____________ film « . Vérifiez l’intensité 0-10 à la fin de chaque série. En général le chiffre baisse ou passe à zéro.
Il est possible qu’à ce stade vous en ayez terminé avec ce film précis, mais continuez avec les procédures ci-dessous pour tester votre travail et vérifier que celui-ci soit bien terminé et fait en profondeur. Ensuite demandez au client de revoir le film dans sa tête, en commençant par un segment de basse intensité ARRETEZ DES QU’IL RESSENT UNE QUELCONQUE INTENSITE. Vous aurez probablement besoin de souligner l’importance de s’arrêter, parce que la plupart des clients sont conditionnés à croire qu’il leur faut être courageux et revivre la douleur pour se débarrasser de leur problème. Ce mode de pensée est désormais dépassé. Avec l’EFT, ces points d’arrêt offrent des opportunités de tapotement.
Ensuite, faites de l’EFT sur chaque point d’arrêt jusqu’à il n’y ait plus d’intensité sur ce segment (aspect) du film.
Demandez-lui de se repasser le film dans sa tête, du début à la fin, en tapotant sur les aspects intenses au fur et à mesure qu’ils apparaissent, jusqu’à ce que le film ne contienne plus aucune charge émotionnelle. Et enfin, lorsque l’intensité paraît résolue, demandez au client de se repasser le film une dernière fois, mais en exagérant ce qu’il voit, les bruits, les couleurs, etc. et de vraiment ESSAYER de ressentir à nouveau une intensité. Lorsqu’il ne peut plus rien ressentir de négatif, votre travail est terminé.
Faite correctement, cette procédure devrait enlever soigneusement un arbre négatif de la forêt émotionnelle du client. Vous pourrez alors enlever un autre arbre… Et puis un autre… Et encore un autre… jusqu’à ce que 5 ou 10 d’entre eux aient été complètement déracinés. Puisque la plupart de ces arbres ont quelques points communs entre eux, « un effet de généralisation » va habituellement se propager à travers toute la forêt et faire tomber les arbres restants. Ainsi, bien qu’il puisse y avoir plusieurs centaines d’événements spécifiques (arbres) contribuant au problème du client » Mon père abusait toujours de moi, » celui-ci pourra, comme souvent, être traité après avoir neutralisé 5 ou 10 événements spécifiques.
La Technique du film est similaire à la Technique de raconter l’histoire et toutes deux sont de fantastiques outils pour faire un travail spécifique en profondeur.
La Technique du film comporte un avantage supplémentaire, celui de vous aidez à vous adresser à des évènements dont le client ne peut, ou préfèrerait ne pas, parler. D’un autre côté, la Technique de raconter l’histoire vous offrira des opportunités de poser des questions précises pour aider votre client à atteindre des aspects moins visibles. Avec le perfectionnement de votre pratique, vous pourrez développer une préférence pour l’une ou l’autre, ou vous pourrez, selon la séance, choisir de combiner des éléments de chacune d’entre elles.
Traduction : Diane von der Weid
Toutes les traductions sur ce site sont bénévoles et mises à la disposition de tous dans l’esprit d’ouverture et de générosité du fondateur de l’EFT. Nous vous rappelons que l’EFT est sous licence. Toute copie intégrale ou partielle de cette traduction, quel que soit le support utilisé, devra mentionner le nom de son site d’origine ainsi que le nom du traducteur et son site. Pour celle-ci : www.emofree.com et www.eft-suisse.ch.La technique du film : un outil pour être précis et travailler de façon spécifique
Dans un précédent tutorat nous avons souligné l’importance de s’adresser à des événements spécifiques plutôt qu’à des problèmes globaux. Souvent c’est ce qui fait la différence entre ce qui apparait comme un échec ou une réussite spectaculaire. Malgré le fait que le concept soit facile à comprendre, quelques nouveaux venus ont du mal à le mettre en pratique. Il existe heureusement un outil qui simplifie beaucoup cette importante tâche.
Nous l’appelons « La technique du film », elle est expliquée de nombreuses fois dans les livres sur l’EFT et dans les formations.
Expliqué simplement, si le client peut faire un film mental de l’événement alors il s’agit automatiquement d’un évènement spécifique. Un film a un commencement précis et une fin précise dans le temps. Il a une intrigue précise et des personnages précis. Il contient des mots précis et des actions précises et génère des sentiments précis. En fait, si le client ne peut pas faire un film précis de son problème, cela signifie que le problème est formulé trop globalement.
Voici un exemple.
Supposons qu’un client formule son problème en disant, « Mon père a toujours abusé de moi. » Parce que cet abus est probablement inclu dans de nombreux exemples précis (événements spécifiques) d’abus, c’est bien sûr trop global. Si vous essayez de faire un film précis de cet abus, VOUS LES OBLIGEZ A ALLER DANS LA DIRECTION D’UN ÉVÉNEMENT SPÉCIFIQUE. Parfois, au lieu de faire un film précis, le client généralisera le problème de façon vague. Dans ce cas vous devrez le guider dans la bonne direction.
Pour vous donner quelques lignes directrices pour cette Technique du film, voici les procédures que l’EFT a perfectionnées avec le temps…..
D’abord, demandez au client, » si c’était un film, combien de temps durerait-il ? » Habituellement les clients donnent une réponse qui peut être mesurée en minutes. Cela reflète évidemment un événement spécifique. S’il vous dit , « plusieurs heures » ou « plusieurs jours, » alors vous pouvez supposer qu’il est encore trop global.
Demandez ensuite au client » Quel serait le titre? » Cela tend aussi à obliger à la précision. Le plus souvent il vous donnera un titre précis comme, « La bagarre dans la cuisine » ou « Mon accident dans la voiture de Maman. » Mais s’il vous donne un titre plus général, assurez-vous de vérifier son degré de précision.
Demandez-lui ensuite de se passer le film dans sa tête et d’évaluer l’intensité qu’il ressent MAINTENANT (pendant qu’il l’imagine) sur une échelle de 0-10. Autrement vous pouvez lui demander de DEVINER quel serait son intensité SI il devait l’imaginer en détails. En général le chiffre deviné est raisonnablement précis ET de deviner permet d’éviter aux clients de la douleur émotionnelle. Ensuite faites plusieurs séries d’EFT sur » ce ____________ film « . Vérifiez l’intensité 0-10 à la fin de chaque série. En général le chiffre baisse ou passe à zéro.
Il est possible qu’à ce stade vous en ayez terminé avec ce film précis, mais continuez avec les procédures ci-dessous pour tester votre travail et vérifier que celui-ci soit bien terminé et fait en profondeur. Ensuite demandez au client de revoir le film dans sa tête, en commençant par un segment de basse intensité ARRETEZ DES QU’IL RESSENT UNE QUELCONQUE INTENSITE. Vous aurez probablement besoin de souligner l’importance de s’arrêter, parce que la plupart des clients sont conditionnés à croire qu’il leur faut être courageux et revivre la douleur pour se débarrasser de leur problème. Ce mode de pensée est désormais dépassé. Avec l’EFT, ces points d’arrêt offrent des opportunités de tapotement.
Ensuite, faites de l’EFT sur chaque point d’arrêt jusqu’à il n’y ait plus d’intensité sur ce segment (aspect) du film.
Demandez-lui de se repasser le film dans sa tête, du début à la fin, en tapotant sur les aspects intenses au fur et à mesure qu’ils apparaissent, jusqu’à ce que le film ne contienne plus aucune charge émotionnelle. Et enfin, lorsque l’intensité paraît résolue, demandez au client de se repasser le film une dernière fois, mais en exagérant ce qu’il voit, les bruits, les couleurs, etc. et de vraiment ESSAYER de ressentir à nouveau une intensité. Lorsqu’il ne peut plus rien ressentir de négatif, votre travail est terminé.
Faite correctement, cette procédure devrait enlever soigneusement un arbre négatif de la forêt émotionnelle du client. Vous pourrez alors enlever un autre arbre… Et puis un autre… Et encore un autre… jusqu’à ce que 5 ou 10 d’entre eux aient été complètement déracinés. Puisque la plupart de ces arbres ont quelques points communs entre eux, « un effet de généralisation » va habituellement se propager à travers toute la forêt et faire tomber les arbres restants. Ainsi, bien qu’il puisse y avoir plusieurs centaines d’événements spécifiques (arbres) contribuant au problème du client » Mon père abusait toujours de moi, » celui-ci pourra, comme souvent, être traité après avoir neutralisé 5 ou 10 événements spécifiques.
La Technique du film est similaire à la Technique de raconter l’histoire et toutes deux sont de fantastiques outils pour faire un travail spécifique en profondeur.
La Technique du film comporte un avantage supplémentaire, celui de vous aidez à vous adresser à des évènements dont le client ne peut, ou préfèrerait ne pas, parler. D’un autre côté, la Technique de raconter l’histoire vous offrira des opportunités de poser des questions précises pour aider votre client à atteindre des aspects moins visibles. Avec le perfectionnement de votre pratique, vous pourrez développer une préférence pour l’une ou l’autre, ou vous pourrez, selon la séance, choisir de combiner des éléments de chacune d’entre elles.
Traduction : Diane von der Weid
Toutes les traductions sur ce site sont bénévoles et mises à la disposition de tous dans l’esprit d’ouverture et de générosité du fondateur de l’EFT. Nous vous rappelons que l’EFT est sous licence. Toute copie intégrale ou partielle de cette traduction, quel que soit le support utilisé, devra mentionner le nom de son site d’origine ainsi que le nom du traducteur et son site. Pour celle-ci : www.emofree.com et www.eft-suisse.ch.